Melkhus

Acte I

Le ciel était littéralement en feu, je n’avais jamais vu ça. Et le vacarme insupportable. Dans la ville régnait le chaos et Dieu s’était évaporé. Les femmes et les enfants pleuraient, les hommes, ceux encore valides, hurlaient pour se donner du courage avant d’affronter l’assaut final. De l’arrière de la carriole de mon père, je regardais par les trous de la tenture. Mon regard passait de visage en visage : peur, rage, tristesse, désolation, mort. J’étais terrorisé devant tant d’horreur, mais je n’arrivais pas à détourner mon regard. Soudain, le silence. Il n’a duré que quelques secondes mais semblait durer des années. Tous sur la place du marché avaient les yeux braqués vers le ciel. Je regardais mon père. Lui aussi il avait peur. Il me fixait. J’ai longtemps cherché a me souvenir de son regard…qu’avait-il de différent des autres ? Puis la terre a tremblé au loin, et peu a peu de plus en plus près. Mais combien de catapultes avaient-ils ? Le rocher incandescent s’est mis a siffler…..jusqu’à….l’impact.

Les cendres avaient le goût de sang lorsque je suis revenu à moi. J’ouvris les yeux… le feu…le feu…le feu. Il avait rugi partout et pourtant il m’avait épargné. Il était magnifique et terrifiant, il était l’ombre et la lumière en même temps. Dans l’âtre, si réconfortant et en armes si dévastant. Ce jour la, le feu a forgé ma destinée. Maintenant j’allai devoir le maîtriser.

La marche pour rentrer au Goldshire fut un cauchemar. Mon seul réconfort se trouvait au fond de ma poche…trois feuilleargent et une pacifique. Juste de quoi assurer le minimum vital. Stormwind avait été quelque peu épargné. Mère avait survécu à la Horde, mais elle ne survécut pas longtemps au deuil de mon père.

Les moines de l’abbaye de Northshire avaient recueilli bon nombre des orphelins. Ils était instruits et partageaient leurs sciences. Moi, c’est vers la magie que je me suis tourné…la magie du feu.

Acte II

J’ai beaucoup appris à l’abbaye, et puis, le jour de ma majorité est arrivé. Enfin j’allai pouvoir essayer mes talents de mage sur autre chose que des cibles inanimés. Depuis quelques semaines, des Kobolds avaient envahie la mine juste à coté de l’abbaye…et ils commençaient à pulluler au point d’en devenir inévitablement gênant pour les moines. Quelle joie j’ai ressenti à la seconde ou ma première boule de feu a quitté mes mains. Joie de courte durée puisque suivie d’une joie encore plus grande…Le doux crépitement de la chair de ma première victime résonnait telle une symphonie dans mes tympans. Lui, tout ce qu’il voulait c’était que je ne lui vole pas ses précieuses bougies…dommage pour lui, elles ont constitué mon premier magot. Les loups aussi en ont pris pour leur grade, bien que je sois toujours un peu gêné d’attaquer la faune. Ca s’enflamme plutôt bien la fourrure de loup…Ils étaient bien trop nombreux, donc qu’ils considèrent ça comme du contrôle nécessaire de population, ils mangeront à leur faim dorénavant. Les jours passaient, les kobolds mourraient sous l’effet de mes sorts. N’étaient-il pas que des monstres infâmes et sans âme? Je le pensait et le pense toujours.

Quand j’ai du tuer mon premier homme, j’ai eu des remords, mais pas trop longtemps finalement. Je pensais qu’il arborait un foulard rouge sur son visage pour se protéger de la poussière pendant qu’il vendangeait. Dès quand il m’a vu il s’est jeté sur moi. Qu’avais-je fait pour qu’il m’attaque ? La magie qu’on m’avait enseignée ne devait-elle pas servir à me défendre ? La réaction fut immédiate … l’assaillant mourrait bientôt, torturé par les flammes. J’en parlais immédiatement à l’abbaye et je compris. Certains hommes avaient choisi de s’opposer au Roi. Ils vivaient dans une sorte de secte, La Confrérie Defias. Ils tuaient les innocents, violait les femmes et les enfants, attaquaient les chalands, pillaient les récoltes et prélevaient des taxes, privilège normalement réservé au Roi. C’est à leur poursuite que je quittais enfin le Northshire et regagnait ma région natale du Goldshire.

Ah le doux parfum de la forêt d’Elwynn…comme il m’a manqué toutes ces années à l’abbaye. Ma joie fut de courte durée. Juste avant d’arriver à Goldshire, je m’arrêtais discuter avec un pêcheur sur son ponton sur la rive du lac de cristal. Il m’apprit à pêcher. Je lançais mon bouchon … et HOP … un petit lugitanné frétillait au bout de ma ligne. Je recommençais, tout en marchant sur la rive. Puis ce fut un coup effroyable qui me fut asséné par l’arrière. Juste avant de sombrer, je vis une bien étrange créature qui empestait le poisson avarié…un Murloc ! C’était déjà la fin pour moi ?... Je m’attendais à l’obscurité…mais ce fut la Lumière! Quel éblouissement ! Je relevais la tête…et je vis L’Ange gardien des âmes. Il était magnifique. Il ne parlait pas et pourtant je l’entendais parler dans ma tête. Il me rassurait et me disait de ne pas m’inquiéter de mon apparence fantomatique. Que si j’arrivait a rejoindre mon corps, mes pêchers serraient pardonné et que je retrouverai la lumière. Et ce fut le cas…le Murloc se tenait toujours en embuscade, mais cette fois ci l’élément de surprise était de mon coté.

Acte III

Le Goldshire avait beaucoup changé, ou était-ce mes souvenirs si lointains qui avait imprégné ma mémoire de ce lieu ? Petit, le village me paraissait grand. A l’auberge, je fus très content de retrouver quelques visages familiers. L’aubergiste me fis un signe : lui aussi m’avait reconnu. Il devinait pourquoi j’était la et il me dirigea vers le Marshal Dughan qui avait certainement du travail pour moi. Et du travail, il n’en manquait point. L’invasion des Kobolds était plus répandue que je n’avait imaginé : leur soif de minerai les avait poussé a contrôler toutes les mines de la région. Il fallait que quelqu’un aille voir l’étendue des dégâts et j’étais volontaire. En chemin, j’aperçu plusieurs autres aventuriers qui me précédait. Certain portaient de vrais armures, que je mirait jalousement et qui, comparés a mes haillons semblait bien plus adaptés a encaisser des coups. J’en reconnus plusieurs qui avait été instruit a l’abbaye mais dans des talents bien différents de la Magie : Il y avait un guerrier, un chasseur accompagné d’un loup domestiqué et un troisième, qui, par sa discrétion me fit penser qu’il était un des ces Rogues (je préfère ce terme à Voleur, car il est nettement moins associé au mal, celui la oeuvrait pour le bien). Il formait une équipe et ils avaient le même but que moi. Après un petit repas de pain ils m’invitèrent à rester avec eux, formant un groupe pour l’occasion. Je pense qu’ils n’avaient jamais combattu auprès d’un mage car ils furent très surpris au crépitement et à la lueur du feu que je concentrais entre mes doigts avant de l’expédier sur le premier Mineur Kobold devant nous. Ces kobolds étaient bien plus forts que ceux que j’avais combattus au Northshire et je fus bien content de ne pas être seul. Il faisait sombre dans cette mine, et je dus m’acclimater à cet environnement. Moi qui pensait y entrer et en sortir qu’une seule fois ! Une fois mon rapport d’activité transmis au Marshal, il voulait que j’y retourne, cette fois ci jusqu’au fond ! Et puis il y avait cet homme qui cherchait des bougies, un certain William Pestle. Les mineurs Kobolds on presque toujours des cierges sur eux. Un autre villageois cherchait de la poudre d’or. Il me fallut y retourner en plusieurs fois, car à chaque fois je ramassais tout ce que je pouvais sur les corps des Kobolds pour revendre et mettre à l’abri quelques pièces de cuivre. J’y retournerai une dernière fois bien plus tard pour chercher un collier perdu et qu’un certain Goldtooth avait gardé pour soi.

Ah que d’aventures dans les mines d’Elwynn. Ma joie ne pus se contenir d’elle-même lorsque William Pestle me proposa, contre quelques pièces de porter les cierges à son frère l’apothicaire à Stormwind. Je n’avais gardé aucun souvenir de la grande cité et c’est complètement ébahi que je traversais le pont. C’était enivrant : tous les 50 pieds se trouvait d’immenses statues de pierre des héros d’antan. Le quartier commerçant grouillait d’activité. Et il y avait des nains et des gnomes ! Je n’en avais revu aucun depuis le jour de l’apocalypse et je nageais dans le bonheur de savoir que ces deux nobles peuples avaient aussi survécu.

Acte IV

Les effluves envahirent mes narines dès que je fus sur le porche de l’apothicaire et j’étais bombardé de souvenir…feuillargent, pacifique, terrestrine, mage royale… Mon père m’avait appris à les reconnaître et surtout à les cueillir au bon moment…tout ce savoir était enfoui dans des recoins de mémoire. Je m’empressai de demander ou je pourrai réapprendre ces connaissances…la lignée d’herboriste était sur le point de se rompre à la mort de mon père…il avait eu si peu de temps à m’enseigner mais les bases étaient là. Je déboursai quelques pièces afin de les consolider et je retournai au « coins fleuris » familiaux. La forêt était plus sure et les hordes de sangliers ne ravageaient pas tant les plans autrefois…tant pis, il faudra que je reste sur mes gardes. Il avait du sentir le poisson dans ma besace, l’ours, pour s’acharner comme ça sur mon cadavre. J’étais béni, car la grâce de L’Ange m’effleurait à nouveau. Il me fallait un moyen de cueillir en paix. A l’auberge de la Fierté du Lion, j’ai rencontré un maître mage qui m’apprit quelques nouveaux sorts, mais il m’apprit surtout l’Art du Moutonnage. Le moutonnage est une technique de transformation d’un être vivant en un mouton inoffensif, qui permet quelques précieuses secondes de répit. Tout heureux de ma nouvelle compétence, je me précipitais au fond des bois. Le dicton « un loup sous une peau de mouton » me revint à l’esprit … et me fis rire un bon quart d’heure… et j’en ris toujours !

Mes cueillettes furent souvent interrompues par la présence intempestive des Defias de tout rang. Leur confrérie avait visiblement fait des émules et leur nombre grandissait crescendo. De plus, une autre race d’infâmes s’était installée : une espèce de croisement de hyène et de sous-homme communément appelé Gnoll. Vraiment des êtres idiots, dominés par leur faim de chair et d’os à ronger. Certains étaient regroupés en régiment et arboraient un bandana bleu pour se distinguer. Bien pratique ces bandanas comme gage de l’élimination de la menace pour récupérer la récompense. Je commençais à comprendre que le royaume manquait cruellement de soldat car de nombreux aventuriers étaient appelés à l’aide. Même des affiches appelaient à l’exécution de vilains. Un certain Hogger, chef de file des Gnolls de la région sévissait et la coquette somme offerte pour sa capture avait attiré les foules. Chaque aventurier que l’on croisait demandait inévitablement « Vous avez pas vu Hogger ? ». Je pensais ne jamais le trouver. Le clapotis de la rivière avait couvert le bruit de son déplacement mais son odeur l’avait trahi. Je le bombardait de feu mais il avait du subir un entraînement intensif le bougre, car il encaissait coup après coup. Heureusement que j’avait récemment appris la recette de la potion de soin et que j’en avait une sous la main. Je pris quelques minutes de repos bien mérité avant de lui trancher une patte.

Acte V

Après quelques jours de plus à aider les officiels de Goldshire, on m’indiquait que les ennuis étaient bien pires à la marche de l’Ouest, et je fus mandaté pour rejoindre la colline des sentinelles. Je quittais la forêt d’Elwynn le cœur serré. A peine le pont franchi, le choc fut immense. Cette région avait été le fleuron de l’agriculture d’Azeroth. Les rendements y étaient incroyable tant la terre était riche. Mais aujourd’hui, que de désolation. Les paysans avaient abandonné leurs champs. Certain erraient le long des routes. Le pauvre Blanchi n’avait même plus une poignée d’avoine à manger et ses cotes étaient devenues visibles sous son pelage crasseux. L’invasion avait été fulgurante, et nombreux était ceux qui avait du abandonner leur possessions les plus chères dans leur ferme. Les Defias contrôlaient la quasi-totalité de la région. Je me présentai au responsable de la milice locale, appelée « Milice du peuple ». Ils étaient submergés, non seulement par les Defias, mais aussi par bon nombre de tribus Gnolls. Même la côte, autrefois somptueuse, était tombée aux mains…errr … aux nageoires des Murlocs. Mais par où commencer ? L’intendant me fit appeler. Il attendait une commande d’armure importante de Stormwind, mais il ne pouvait s’y rendre. J’avais plusieurs jours de marche dans les pattes et j’étais sur le point de renoncer quand il me glissa une lettre pour le Maître des Gryphons. Il avait réservé un moyen de transport pour se rendre à Stormwind. Grande fut ma surprise quand, arrivé au pied de la colline, j’aperçus pour la première fois un gryphon. Je tendis le « titre de transport » au Maître qui devinait mon angoisse. L’idée de chevaucher un lion a tête d’aigle, volant qui plus est, n’était pas réjouissante. Dès le troisième battement d’aile, la peur s’était dissipée et avait laissé place à l’extase ! Quel noble destrier je chevauchais ! Je pense que je n’oublierai jamais cette première expérience à 100 pieds au dessus du plancher des vaches. On pouvait voir si loin que je pouvais repérer des coins propices aux variétés de plantes dont je me servais en alchimie. L’équipement récupéré dans le vieux quartier, je m’empressais de retourner à la marche de l’ouest. Après une période probatoire (on testait mon efficacité à l’éradication de Defias), on me nommait officiellement membre de la Milice du Peuple.

Acte VI.

J’ai encore du mal à comprendre pourquoi certain d’entre nous avons la bénédiction des Anges gardiens des Ames. Je dit « des », puisque j’en ai « rencontré » un autre, certainement le jumeau de celui de la Forêt D’Elwynn tant il lui ressemble. Et j’ai pu l’observer de près celui la, car je me suis retrouvé à ses pied plus de fois que je n’ai de doigts et d’orteils à mes mains et pieds. Les Murlocs, qui me semblait de vulgaires bestioles sont organisé, et certains possèdent même des rudiments de magie. Maudit soit celui qui leur a enseigné ! J’avais pris trop d’assurance ! Je ne pouvais plus survivre seul. Je nettoierai la plage plus tard. La menace immédiate venait plutôt de drôles de pantins organo-mecanique… un mage démoniaque avait donc réussi a insuffler la vie a ces épouvantails créant ainsi les Golems des moissons. J’apprenait une nouvelle leçon sur le moutonnage : « Sur la mécanique, le moutonnage fait que-qwique ».

Ces aventures m’avaient ouvert l’appétit ! Une fermière s’est proposée de m’apprendre à faire des Tourtes aux foies de Goretusk. Je lui ai ramené les ingrédients. J’aime bien me mitonner des vrais petits plats de temps en temps…on ne peut vivre d’eau et de pain invoqué qu’un certain temps. Les vrais aliments ont une toute autre saveur. En sortant de chez elle, je suis tombé sur un visage fort accueillant. Elle profitait de l’enclume du fermier pour se confectionner des nouvelles jambières. C’est ainsi que j’ai fait une rencontre qui a bouleversé ma vie : une naine répondant au doux nom de Kata. Elle m’a dit « bonjour, je suis Kata, une Pala-Naine ». Elle riait. Il m’a fallut quelques secondes avant de comprendre qu’elle m’avait fait une blague. Elle est vraiment formidable. C’est non seulement une combattante avertie, mais en plus connaît des méthodes de soins efficaces. Nombre de brigands Défias sont tombés sous l’effet conjugué de son marteau et de mes boules de feu. Même Le vieux Murk-eye n’a pas eu le temps d’appeler ses ailerons sur pattes tant sa mort fut rapide. On nous confiait des missions de plus en plus dangereuses, culminant par l’ordre d’exécuter Edwin Van-Cleef. Nos investigations nous avaient conduit à la conclusion suivante : La confrérie Defias était sous les ordres de Van-Cleef et nous en avions la preuve. Nos ordres étaient limpides : liquider Van-Cleef et ramener sa tête !

et ben dis donc je ne pense pas avoir le temps de tout lire moi.
Ca c ce que j'appelle de l'histoire !
Mais attention de ne pas en faire tout un roman

heu...t'as rien compris thorin...

le but est de develloper le background de son perso sur un server RP, et ca peu etre bcp plus long qu'un roman.

moi je félicite vraiment Melkhus pour son travail que je trouve passionnant.

si tout le monde pouvait en faire autant...

oui, bravo pour ton recit, tres instructif

Je trouve ca excellent aussi, merci pour tes efforts
J espere que tout le monde feras comme toi et qu on auras les histoires passionnantes de plus de nos membres

Acte VII

Moonbrook était en ruines : il ne restait que deux ou trois habitants, terrés dans les combles. Les Défias avaient pris le contrôle total de la zone. Des patrouilles fréquentes circulaient dans les rues. La milice du peuple devenait de son coté de plus en plus organisée. Les messagers étaient tout particulièrement surveillés. Nous comptions sur l’interception des missives pour connaître le plus de détails possibles. Un gnome nous avait rejoint, Kata et moi. Il s’appelait Daemonus, et il était souvent en compagnie d’une sorte de diablotin très bavard et surtout très prétencieux. Il m’est arrivé de m’arrêter en pleine bataille et de l’entendre déblatérer des imbécillités du genre « Oulà-là, qu’est ce que je suis fort ! Vous pourriez quand même me libérer avec tous les services que je vous rend ». Daemonus restait serein. Il avait appris la maîtrise des démons. Ce diablotin, il l’avait depuis trop longtemps, et même si il l’avait libéré, il serait resté à ces cotés. Nous ne fûmes que 3 a entrer dans le Repaire Défias. Aucun n’en ressortirait.

Les mortes-mines était un endroit bien sombre, mais l’activité y était bourdonnante. Partout des mineurs … minaient. Ils avaient été endoctrinés par les Defias, car, malgré leurs conditions de travail, ils restaient fidèles à la confrérie. J’aurai voulu faire germer en eux l’idée de se révolter, mais au final, nous dûmes tous les tuer. Les patrouilles étaient nombreuses dans la mine, et il y avait surtout des chefs de secteurs. Le premier, un certain Rhahk'Zor, un Ogre puissant, mais qui ne résistât pas à nos assauts répétés. Nous avançâmes avec prudence. Au loin on entendait des bruits de scie mécanique… Mais que fabriquait-il donc en ces profondeurs ? Des ingénieurs et sculpteurs gobelins travaillaient d’arrache pied a la confection d’un énorme mât. Un mât dans une mine ??? L’intrigue grandissait. Une fois les gobelins tombés, grande fut ma surprise d’en voir un haut perché sur une machine à scier infernale. Sneed riait, tout en actionnant divers leviers…Le combat fut rude, mais une fois de plus Kata veillait sur Daemonus et moi en nous prodiguant des soins célestes, toujours au meilleur moment. Une fois le déchiqueteur détruit, Sneed ne riait plus du tout. On avait cassé son jouet…nous devions payer, du moins il le pensait !
La chaleur se fit omniprésente dès l’ouverture de la porte. Une grande pièce circulaire se dressait devant nous. En son centre coulait un flot ininterrompu de métal en fusion. De nombreux gobelins travaillaient. Ils n’étaient pas contents du tout de nous voir ! Certains avait construits des robots de combats, qu’ils pilotaient a distance. Le moutonnage était vain ! L’air devenait irrespirable tant il était brûlant. C’est non sans difficulté que nous pûmes continuer. Un des gobelin, que ses troupes appelaient Glind, avait du se procurer de la potion de géant, car il faisait une tête de plus que ses camarades. Il lui en aurait fallu une bien plus puissante de potion.

Encore un tronçon de mine, mais l’air y avait un parfum étrange : ça sentait l’iode ! Un dernier obstacle restait devant nous : une porte énorme et lourde entravait notre progression. Daemonus nous fis signe : il avait appris les rudiments de l’utilisation des explosif. La déflagration me fit sursauter. Le bruit avait ameuté quelques gardes. Ce qui se trouvait devant moi me laissât pantois. Le fond de la mine débouchait sur une immense grotte dans laquelle s’était avancé la mer. Une porte titanesque a droite donnait certainement directement dans la mer… et au milieu de tout ça, le plus énorme navire de guerre que j’avait jamais vu ! C’était donc ça le mystère. Les Défias construisaient, à l’abris des regards indiscrets, des bateaux armés de mille cannons. Ils avaient une forge et une scierie souterraine. Nous avançâmes prudemment sur les pontons en direction du navire. Quelques patrouilles surveillaient, mais rien qui ne représente une réelle menace pour nous. La passerelle était toute proche. Je m’avançais prestement, trop prestement en fait. Sur le pont, un énorme Tauren nous attendait tranquillement. Deux gardes sortirent de nulle part, leur camouflage nous avait bluffé. Nous étions encerclés et survivions…quelques instants de plus… D’un coup d’un seul, Monsieur Smite (c’est comme ça que l’appelait les gardes) piqua une crise phénoménale. Il avait fini de rigoler… il s’avança vers un coffre et en sorti un marteau énorme. La fulgurance des coups qu’il asséna nous assommait, les gardes sombres en profitèrent pour nous achever. Puis…le noir…enfin la lumière plutôt. Nous jurâmes de revenir plus tard, mieux équipés, mieux préparés et avec un ou deux amis en renfort.

Acte VIII

Le chef de la Milice du Peuple était fier de moi. Van Cleef n’était plus de ce monde, et la région avait retrouvé un peu de sérénité. Il me donnai ma prochaine affectation : Lakeshire, dans les Carmines. Dès mon entrée dans cette région, je sentais quelque chose de malsain…comme si des millions d’yeux me fixait…et en plus, s’était vrai ! Je me prenais sans arrêt des toiles de par le visage…et au bout du fil, y’avait toujours une « petite » araignée avec ses crocs venimeux pour ralentir mon voyage. Bon, ça brûle bien les soies d’araignée ! L’atmosphère à Lakeshire était légère. Le Maire se débrouillait plutôt bien malgré la proximité du danger. Petits gnolls des bois…où êtes vous ? En quelques flamèches, ce problème fut réglé ! Puis, un artisan du coin à perdu sa boîte à outil au fond du lac. Comment son bateau a coulé, il ne su me le dire. Je me permis un saut de l’ange depuis le pont. Inspirer à fond, bloquer, plonger…ça grouillait de murlocs dans le lac ! Quel infection ces murlocs, j’en ai vraiment marre de les voire partout. Je pense qu’ils doivent avoir un mode de reproduction type poisson…des milliers d’œufs pour donner des centaines de murlocs. Bon, je trouvait aisément la caisse, et sortait de ces eaux polluées.

A trop jouer avec le feu, on fini par se brûler ! C’est le message que m’a gentiment fait passer un dragonnet alors que je me penchait pour ramasser un brin d’églantine. Bref, un petit passage devant l’Ange, ça faisait un moment ! Je me vengeai illico : à moi vos joli écailles, c’est moi qui vais vous prendre par surprise ! En parlant de surprise, il y a quand même une paire d’orcs qui m’en ont fait une bonne ! Jusqu'à présent, voyager sur les routes était assez sûr, hormis l’occasionnel loup égaré. Et bien, ce n’est plus le cas. Ils avaient bien préparés leur embuscade ceux la, et je tombai dans le panneau comme un bleu. Bref, je retournai au Goldshire chercher de fers a chevaux et m’empressait de retrouver Kata et Daemonus. L’apparence paisible des Carmines était bien trompeuse, et voyager seul n’était plus d’actualité.

oui cest très joli